Egypte :
Qattara -
Mer de Sable -
Abou Simbel -
Assouan -
Lac Naser
Soudan :
Wadi Halfa -
Khartoum -
Port-Soudan -
Djeddah
Yémen :
Sanaa -
Marib -
Wadi Dawan -
Shibam -
Al Mukalla -
Awhar -
Rock palace -
Jumat Sari -
Kawkaban
Retour :
Arabie -
Petra -
Syrie
-
Turquie
mercredi 24 novembre (suite)
Frontière
d'Arabie, changement de standing, l’informatique règne...
Bivouac de nuit 60 km après la frontière sur un terrain sableux et bosselé. Depuis la frontière, on est suivi discrètement par
une voiture banalisée qui nous suit sur la piste du bivouac, reste à distance. Ils se relaieront pendant la nuit : police ?
jeudi 25 novembre
On roule, on roule. Paysages monotones et plats. Beaucoup de carcasses de voitures. Ça doit cartonner. Il faut dire qu'ils
roulent comme des malades.
Piquenique et baignade au bord de la mer rouge, pas loin de la route pour que ceux qui nous suivent nous voient. Après-midi,
rien à signaler.
À 120 km de
Djeddah on décide de prendre hors-piste pour rejoindre la mer.
Puthod traverse
la route sans regarder, et manque d'1 mm une camionnette locale lancée à 120 km/h : il aurait dû être broyé.
Bivouac dans un joli coin au bord de la plage : un décor plat comme la main, pêcheurs locaux amateurs venus pour la nuit. Petit
air frais agréable après la chaleur étouffante de la nuit. Visite des gardes côtes, autorisations sans problème.
vendredi 26 novembre
Des chameaux viennent nous rendre visite, bouffe les tartines de Christian et Marylène.
On roule, on roule, on passe
Djeddah. On essaye de rester sur la route du bord de mer. Puthod nous emmène perdre une heure à
midi pour trouver la mer alors qu'on lui avait dit qu'il y avait une lagune de 10 km. (GR...) On est obligé de lui faire le coup
du groupe qui s'arrête pour qu'il revienne.
Pascal, excédé, arrache son GPS du tableau de bord pour lui montrer la lagune. Puthod lui répond qu'on ne voit rien, horreur,
sans piles, tout s’est éteint !
⏯️
⏯️
La tension entre Puthod et son groupe est à son comble, il devient complètement insupportable. Pascal n'en peut plus et commence
une campagne pour abandonner de groupe de m...
On mange entre les grillages de deux usines en bord de mer. 3 se baignent, la barrière de corail est tout près. Ils ont vu de
magnifiques poissons avec leurs masques, na na nère euh ! après-midi on roule, on roule...
Depuis
Sanaa, on mijote de rentrer par le Nord. Projet monté avec Pascal qui obtient les
renseignements en téléphonant à Corinne en France.
On laissera les autres rentrer par l'
Égypte, la
Libye et la
Tunisie. Nous, les trois Land on continuerait par la
Jordanie,
la
Syrie, la
Turquie, la
Grèce et
l'Italie. On va leur annoncer ce soir !
Bivouac recommandé par les garde-côtes au bord d'un drôle de fjord. Beaucoup de vent. Les garde-côtes nous disent de faire
attention : un jeune vient de se faire bouffer par les requins.
On annonce à Puthod notre décision de nous séparer. Puis aux autres. Christian et Marylène ont de nombreux remords et les
expriment sans être compris. Discussions, protestations de certains, au regrets des autres... Beaucoup de bruit pour rien...
Pour moi (Jacques), c'est la rupture définitive.
Puthod a été un magnifique entraineur pour
le néophyte que j'étais en 1992 en Libye.
Puis peu à peu il s'est transformé en un stupide emmerdeur.
Qu'il garde pour lui son culot méprisant envers les autochtones et sa roublardise envers les autorités qui ont valu tant
d'ennuis à ses groupes. Ce gars ne cherche pas des clients mais des sponsors pour financer ses voyages, et sa devise est qu'ils
paient et se taisent.
Si tu as le moindre problème, tu sors du groupe et tu rentres seul chez toi
(voir Niger 2000), et si c'est lui qui a un problème, tout le groupe lui doit assistance.
Allez, salut ! Essaye d'en gruger d'autres, mais pour moi c'est fini.
Et sur le fond du métier, tu n'as pas su évoluer : ton matos est pourâve, tes outils de navigation sont totalement dépassés, tes
capacités d'organisateur ont fondu comme neige au soleil. Et je ne suis que le énième à te lâcher, il n'y a pas eu un seul
voyage sans histoires et abandons, ou encore pire, perte de clients.
Pense aussi à ce médecin Lyonnais qui t'a fait supprimer en justice la licence de voyagiste de Fun Aventure à cause d'un
"superbe" voyage au Tchad que tu as fini en tôle à N'Djaména, ou
Alain Cerf que tu as volé en lui vendant une voiture d'occasion trafiquée ou même
Ursula. qui ne veux plus non plus partir avec toi
On va se re croiser une dernière fois dans quelques jours dans une rue à Petra en Jodanie : à 50cm. l'un de l'autre, on ne se
dira même pas bonjour...
On est gardé toute la nuit par la police. Discrets.
samedi 27 novembre
Départ avant les autres. Adieux amicaux.
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Depuis notre arrivée en
Arabie Saoudite et à l'inverse de tout ce qu'on savait, aucune animosité
ou regard critique vis-à-vis des femmes européennes.
On fait les courses sans problème dans les stations-services où il y a toujours un super Market. On s'est baigné en maillot de
bain au bord de la route. Aucune réaction.
Par contre nous n'avons pas vu une seule femme arabe depuis la frontière. Que des hommes et peu d'enfants.
Les policiers de la douane ont dit à Jésia que les femmes peuvent conduire des voitures en transit mais en tant que résidentes
elles n'ont pas ce droit.
Piquenique sur la plage. Jacques et Christian se baignent une dernière fois dans la mer Rouge. Le Nord devient plus varié comme
paysage. Montagne de moyenne altitude. Beaux éclairages du soir.
Bivouac en plein vent dans la montagne. Glacial, à 50 km de la frontière de Jordanie. À 7h30 tout le monde est couché. Ça caille
trop.
dimanche 28 novembre
Petit lever glacial. Christian et Marylène partent déjeuner au soleil. Nous, on boit notre café debout contre la voiture. On les
retrouve au soleil devant une épicerie station-service installés sur des chaises.
Passage de la frontière de
Jordanie facile à
Akaba.
Eilat est juste à côté en
Israël, l'
Égypte
n'est pas loin non plus. Les deux pays se quittent et se pénètrent rapidement. Impression de jovialité des Jordaniens. On décide
d'aller à
Petra puisque on ne passe pas loin.
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Puis direction
Amman à 350 km pour faire les visas pour la
Syrie. On n'est pas très rassurés, car le guide dit que le
consulat de Syrie ne délivre aucun visa...
Beaux paysages avant
Petra, mais il fait un froid terrible et beaucoup de vent.
Petra. Après un repas copieux (trop : nous goûtons à toutes les spécialités locales) à
Wadi Moussa, village à l'entrée de
Petra.
On retrouve certains de nos collègues. Ils prennent le bateau demain à
Akaba pour l'
Égypte. Et certains ont décidé de venir voir
Petra.
Site merveilleux, peu de monde si bien qu'il donne l'impression d'être encore sauvage. Un beau canyon. Malheureusement il est un
peu tard dans la journée. Seules quelques façades sont éclairées et il faudrait pouvoir y passer au moins une journée pour avoir
toutes les lumières. Jacques nous fait la sortie du canyon sur un âne de location.
On repart direction d'
Amman, environ 200 km, arrivée à 7h30 jordaniennes, 8h30 Yéménites...
Immense ville sur 7 collines, beaucoup de circulation. Il fait nuit, on n'a aucune idée de l'endroit où on peut trouver un
hôtel. On en voit plein de magnifiques à 180 € la nuit...
Finalement, on en dégote un de confort moyen mais propre et très sympa (merci Christian et la VHF)
Hôtel Razan.
Les Lands restent dans la rue, mais sans problème paraît_il. Poulet frite salade à l'hôtel. Bonne nuit.
lundi 29 novembre
Petit déjeuner à 8h. On part à l'
ambassade de Syrie en taxi avec un GPS portable. Il fait
toujours aussi froid (
Amman est à 900 mètres d'altitude).
Aucun problème pour les visas semble-t-il, à condition de n'avoir aucune trace d'
Israël sur nos
passeports et une lettre de l'
ambassade de France.
On se partage le boulot, Christian et Marylène foncent à l'
ambassade de France. Pascal supervise
le remplissage des documents par un chibani installé en plein vent sur le trottoir avec sa machine à écrire, sa photocopieuse et
son appareil photo... Jacques et moi partons en taxi faire du change dans une banque.
Après s'être fait prier, le
consul de France accepte de faire la lettre... Pour midi car il n'a
pas de traducteur sous la main. Le
consulat de Syrie ferme à 11h30.
"Tomorow morning", on amènera les papiers. On aura nos visas à 14 heures. Inch’Allah.
Amman : ville propre avec des quartiers très chics est correcte, de larges rues, des autoroutes,
de multitude de maisons accrochées aux collines. L'impression de ville plus moderne.
Plus occidentalisée que tout ce que l'on a vu depuis le début du voyage. Les femmes ne sont pas voilées seulement un foulard,
habillés à l'européenne. Les hommes en ville sont aussi vêtus à l'occidentale...
Pour tuer le temps en attendant les visas, on part en direction de la
mer Morte à environ 60 km
à l'ouest d'
Amman. Beaux paysages pour s'y rendre. Indications pour le "Baptiste site" au nord.
On cherche un coin aménagé pour approcher la mer. On n'en trouve qu’un, sale, plein de mouches.
Pascal se baigne dans des taux saturés de sel. Il flotte et tient presque assis dans l'eau. Nous on se dégonfle, on n'a pas
assez d'eau douce pour se rincer. Les environs sont équipés d'hôtels de luxe pour thalassothérapie etc..
La voiture de Christian fait des bruits bizarres... On retourne à
Amman. En rentrant dans la
ville le 130 se met à fumer. Christian tombe en panne à 500 mètres à vol d'oiseau d'un garage Land-Rover "Ole Jordan".
Il part avec Pascal. Nous on reste au bord de l'autoroute et la voiture en panne. Ils reviennent nous chercher direction le
garage. Hyper luxe. Ultra moderne et propre, du jamais vu en
France.
Ils gardent la voiture pour diagnostic. On retourne à l'hôtel. Christian et Marylène vont se balader. Nous, on traîne à l'hôtel,
puis direction un restau avec Pascal.
Il fait un froid terrible. On atterrit dans un bouiboui à kebab crad, froid, bruyant et enfumé. Furieuse, je ne mange rien.
Retour à l'hôtel. Christian et Marylène sont allées manger des pizzas hut !
La chambre est glaciale, notre convecteur ne marche pas. Je l'ai signalé sans succès. On allume les plaques électriques de la
mini cuisine pour se chauffer. Je mets une deuxième couverture et dort avec ma polaire.
mardi 30 novembre
Petit déjeuner simplissime à l'hôtel à 8h. Avec Jacques, on fonce porter les papiers à l'
ambassade de Syrie. On peut revenir chercher nos visas à 14 heures. Les autres sont partis au garage prendre des nouvelles.
En fait c'est grave : c'est la boîte de transfert qui est foutue (manque d'huile ?) et l'embrayage ne va pas bien du tout.
Christian voudrait que la garantie Land Rover marche, mais en
France on lui dit qu'il est hors
zone géographique en
Jordanie. Je passe toutes les discussions et téléphone etc…
Finalement le chef d'atelier leur propose de monter une boîte d'occasion de TDI. Il n'y a pas de pièces pour ce véhicule (TD5)
qui n'est pas vendu en
Jordanie.
Ce matin je suis parti me balader avec Marylène jusqu'à la ville basse. "Down Town". Deux ou 3 km. Quartiers plus anciens plus
populaires, les plus arabes. Belles mosquées anciennes beaucoup de monde, plein de petites boutiques, mais pas de souk. Il n'y
en a pas à
Amman.
Marylène s'achète une montre, des chaussures, un costume pour son petit-fils. Et moi quelques délicieuses pâtisseries à partager
avec les hommes à midi.
Les gens sont ouverts sympas parlent tous un peu anglais.
À midi restau indien, délicieux et sympa avec Pascal. Les Dejonghe n'aiment pas l'Indien paraît-il. Gâteau dans notre chambre
tous ensemble. Pascal et Christian repartent au garage.
On glande dans la chambre. Je bouquine. En principe la voiture devrait être récupérée demain sauf l'embrayage qu'ils n'ont pas.
Il faudra qu'il le ménage au moins jusqu'en
Turquie où la garantie marchera.
Restau espagnol tous les cinq. Beaujolais nouveau offert par Christian Dejonghe. Assez classe en face de l'intercontinental. En
fait le petit hôtel est dans le quartier des hôtels de luxe : il y a le Royal Jordan, l’Intercon, le Bellevue...
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mercredi 1 décembre
Christian et Pascal repartent au garage. Avec Jacques, on part à pied se balader. On se retrouve dans la ville basse par une
autre voie. Retour à travers la colline qui est desservie pour les piétons par des escaliers hyper raides qui vont de rue en
rue.
On retrouve Marylène qui traîne devant l’Intercon. On va boire un café dans le snack luxueux de l'hôtel. Trois cafés pour 7,65
dinars soient environ neuf euros...
Midi, kebab dans la chambre, fruits.
Finalement, la voiture est réparée vers 17 heures. Il fait nuit. On reporte notre départ au lendemain matin de bonne heure.
Repas chez l'Indien, toujours très bon et sympa. Cette fois-ci, les Dejonghe aiment l'Indien ...
jeudi 2 décembre
Réveil à 6h, petit déjeuner à notre chambre avec nos potes. On est presque sortis de la ville quand Marylène s'aperçoit qu'elle
a oublié son insuline à l'hôtel. Demi-tour. Jacques la ramène à l'hôtel, il est un peu excédé.
Il faut dire que Christian et Marylène planent toujours à 3 000, ils perdent ou oublient sans arrêt des trucs et sont très
souvent à contretemps des autres. Ça devient un peu crispant au bout de deux mois...
Passage de la frontière avec la
Syrie à 70 km au nord
d'Amman. 1
h 30 pour changer de pays. Un record. On roule vers
Damas par l'autoroute.
Les cultures d’oliviers de la région me font penser au sud de
l'Espagne. Au loin le plateau du
Golan enneigé.
Piquenique au bord de l'autoroute au soleil. Pas de vent, ça repose. Le choix est de rentrer : pas de visite de la Syrie. Les
conditions géopolitiques ne sont pas favorables.
Mais Christian voudrait aller chez Land à
Damas voir s'il peut faire changer son embrayage. On
n'est pas emballé, on voudrait rouler... On essaye de le convaincre d'attendre la
Turquie.
On repart et à l'entrée
d'Amman, il nous dit qu'il préfère chercher le garage Land-Rover avec un
taxi. On lui dit qu'on peut l'attendre trois heures ici. On est arrêtés sur le périphérique dans la banlieue hyper bruyante de
Damas qui est saturé de camions et hyper pollué. Léger froid.
J'en ai marre et part discuter avec Pascal. Finalement, ils n'ont rien pu faire sauf se disputer sur le prix du taxi. On repart
de
Damas, il fait nuit, on a tout ce qu'on voulait éviter.
Galère pour trouver l'autoroute qui va sur
Homs. On s'égare dans des bleds de banlieue. On
trouve puis, pour le bivouac, on quitte l'autoroute par une petite piste dans la montagne nous sommes à 1 500m d'altitude,
cachés dans une carrière au pied d'un concasseur. Il fait un froid de canard. J'empile les vêtements, plus l'anorak de
Christian. À 7h30 tout le monde est couché.
vendredi 3 décembre
Anniversaire de Yannick. Lever à six heures. Il fait 0°. À l'horizon les
Monts Anti Liban son
vallonnés et enneigés.
On a bivouaqué dans une ancienne carrière. Il reste des congères à côté des voitures. Ça caille.
Autoroute.
Homs. On pique à l'ouest de direction la mer. En fait on contourne le
Liban par le Nord. Montagne assez haute et enneigée.
Station balnéaire de
Latakié. On pinaille pour trouver la direction de la
Turquie. Puis petite route dans un décor méditerranéen. Cultures d'agrumes, pain, olivier.
Vallonnée. Pour moi, un mélange de la
Corse et du
Var.
Passage de la frontière à
Kassabe : no problem. Ils voulaient nous faire payer une taxe de 100 $
par voiture parce qu'on est diesel, alors qu'on a vu une quantité d'usines hyper polluantes...
Finalement, ils renoncent, cette taxe aurait dû être perçue à l'entrée de la
Syrie.
Côté
Turque, tout est simple, pas besoin de visa. Il suffit d'attendre que la police et la
douane aient fini de manger... En signe de bienvenue la coutume est de se frotter les mains à l'eau de Cologne, nous devons y
passer à chaque bureau.
Mais c'est l'heure de midi, et les papiers sont interrompus jusqu'à la reprise !
Bon, on commence à connaitre la chanson et on s'installe avec table et chaise au milieu de la douane, déclenchant l'hilarité de
tous les passants.
Ça marche, le préposé très vexé de cet "affront" nous expédie illico en Turquie et nous sommes obligés d'interrompre ce repas
pour aller le finir ailleurs
Petite route de moyenne montagne. Beaucoup de cailloux, des cultures, des moutons, encore beaucoup de minarets en forme de
fusées.
Piquenique dans un pré pas loin de la douane.
Arrêt dans la ville d’
Antioche pour faire du change. Le gars de la banque est très sympa. Il
nous conseille de faire du change dans la rue car les banques sont obligées d'appliquer un change officiel très désavantageux.
Il nous accompagne et surveille les taux qu'on nous propose pour liquider nos dinars syriens et acheter de la monnaie Turque. Je
crois comprendre que la monnaie turque est la lire (Lira, Lirasi au pluriel) nous n'avons aucun guide sur la
Turquie.
Départ d'
Antioche, il fait presque nuit. Il faut dire que la nuit tombe à 16 h 30 à la montre de
Martine qui ne se rappelle plus de quel pays ça date.
On roule jusqu'à la mer à 50 km. Beaucoup de camions sur une route à trois voies. Christian échappe de justesse à un gros
accident, il a failli se faire broyer entre 2 camions, on le récupère en larmes.
Bord de mer hyper habité, des maisons partout. On finit par trouver un terrain plat à côté d'un hôtel avec de la place et la mer
au bord. Il ne fait pas chaud. À 7h30 on est tous couchés. On est à côté de la ville d’
Iskenderun.
samedi 4 décembre
Lever à 6h. Il ne fait toujours pas chaud. On voit de la neige sur les montagnes derrière nous.
Direction
Adana. Puis nous rejoindrons la mer. Il fait toujours très beau. En fait depuis notre
départ nous n'avons vu que du beau temps.
Finalement, à
Adana on décide d'abandonner le grand tour par
Antalia et
Izmir. Le froid nous fait renoncer aux bivouacs au
bord de mer.
On pique au Nord par
Ankara. Autoroute, beaux paysages montagneux. Puis petite route, avec
beaucoup de camions. Des sommets très hauts et enneigée, dans le style des alpes. 3200 mètres à l'ouest, 3400 mètres à l'est.
Puis immense plateau ou plaine entourée de petites montagnes. Style
Mongolie. De la neige dans
les champs, ambiance hivernale.
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Heureusement au soleil. Repas dans un restau routier. Simple mais bon accueil très très sympa, pas cher, moins d'un euro le
repas par tête. Problème comptable avec Christian qui n'a pas pu rentrer le cours de change de la lire dans sa calculette à
cause du nombre de zéros. La facture du restau et de 4 500 000, il est sur le béret.
Belle autoroute jusqu'à 200 km après
Ankara puis route. Il fait nuit, un crachin mouille la
route, il y a énormément de camions et beaucoup de virages. Grande descente sinueuse. On décide de dormir en bas, à
Kaynasli. Dans une station-service hôtel avec chambre impeccable, snack impeccable, personnel
super gentil. La chambre est à 35 millions la nuit, ce qui n'arrange pas les affaires de Christian.
dimanche 5 décembre
Départ à 7h. Il pleut et il y a du brouillard. Après discussion hier soir, on reste sur notre idée de passer par la
Grèce et de traverser d’
Igoumenitza sur
Ancône en
Italie. Par le nord on aurait environ six frontières à
passer hors union européenne et on a peur d'y passer trop de temps. L'embrayage de la voiture donne des signes de faiblesse.
Avant
Istanbul, mer de
Marmara qui communique au nord avec la
mer Noire. Puis le
détroit du Bosphore qu'on franchit par un
grand pont. Plus au sud ça communique avec la
Méditerranée par le détroit des
Dardanelles.
Traversé d'
Istanbul sans problème, par un pont au nord, sans quitter l'autoroute. Christian
aurait voulu visiter, mais on n'en a plus le courage. On file droit sur la
Grèce. Douane sans
problème, informatisée. On roule sans arrêt jusqu'à la nuit tombée. On trouve péniblement (hors saison) un petit hôtel après
Kavala.
Choc, car on trouve les décorations de Noël, sapin, boules, guirlandes. Très bon restau de poisson, un peu plus loin sur le
port. Les prix sont carrément européens !
lundi 6 décembre
Pluie. La route devient pénible. La circulation est chaotique. beaucoup de voies express, mais sans début ni fin : démerde toi
pour y aller, puis pour en sortir.
On cherche le plus court pour
Igoumenitza. On s'enfile dans des montagnes sans fin, à 30 à
l'heure en plein brouillard : fini l'
Afrique. On arrive sur le port d'
Igoumenitza
vers 19h, inquiet de l'horaire.
Douceur méditerranéenne, lumières partout, 50 agence rangées cote à cote se battent pour les meilleurs tarifs : il y a des
bateaux ce soir. Réservations vite faites, il nous reste du temps pour un restau sur le port. Embarquement vers 22h, cabines, on
s'endort sans problèmes.
mardi 7 décembre
Débarquement à
Ancône vers 14h. Les relations entre Land se sont distendues, chacun ayant
quelques reproches non exprimés à faire aux autres.
Christian regrette la séparation d'avec Puthod et énumère sa liste de "moins bien" comme s'il était toujours dans un schéma de
services.
Pascal n'a pas aimé les ratées et le temps perdu durant tout le parcours, dont les 4 jours à
Amman.
Et moi j'en ai ras le bol de faire gentil organisateur pour clients capricieux.
On se sépare sans émotion. Pascal, dont la voiture est en bon état, veux être le plus tôt à Cham. Christian, qui a repris
confiance dans son embrayage, ne veut pas attendre, et moi je souhaite ménager ma voiture, et ne pas retarder les autres. On
rentre chez nous chacun de notre côté. Et on se refait la fête quelques temps plus tard autour d'une vidéo.