Egypte :
Qattara -
Mer de Sable -
Abou Simbel -
Assouan -
Lac Naser
Soudan :
Wadi Halfa -
Khartoum -
Port-Soudan -
Djeddah
Yémen :
Sanaa -
Marib -
Wadi Dawan -
Shibam -
Al Mukalla -
Awhar -
Rock palace -
Jumat Sari -
Kawkaban
Retour :
Arabie -
Petra -
Syrie
-
Turquie
mardi 26 octobre (suite)
Arrivé à 12 h 30 à
Wadi Halfa. Nos voitures ne sont pas arrivées, mais la police ne veut pas que
l'on reste sur le bateau.
Intervention de la sécurité et qui recherche qui a filmé le débarquement. En fait c'est Marylène qui a filmé malgré les gestes
réprobateurs des gens. Ils visionnent les cassettes de Jésia et Malou, mais ne trouvent pas Marylène...
Formalités à la sortie du bateau. On est pris en charge par un chibani qui récupère nos carnets de passage en douane, fait des
photocopies (?) Et nous trouve un taxi pour le village. On monte à 15 dans un Toyota plateau... Direction le
Nile hôtel : Cabanons en planches et toits en palmes. Lits à ressort avec un matelas et un
oreiller, quasiment tous à la belle étoile.
On est regroupés dans trois chambres où se trouve déjà 1 Australien qui attend le bateau pour aller à
Assouan.
On cherche à manger. Il est 17 heures et on n’a qu'un verre de thé dans l'estomac.
Petit restau en face de l'hôtel, viande grillée, poisson frit, bonne ambiance car rupture du jeûne. De nuit, Balade dans le
village : quelques baraques, épicerie, bar, poussière, animation, gens très sympas.
En fin de repas, je (Jacques) découvre une marchande de café ambulante. Elle tient dans la rue un petit stand rempli de réserves
de toutes sortes pour servir le café local, à la Turque mais épicé avec des tas de trucs inconnus. Je tente le coup, mais sans
pouvoir trouver une langue commune, je lui demande par gestes de me servir le meilleur de sa collection. Et elle y parvient sans
problème : j'en ai encore les papilles qui frétillent rien que d'y penser.
L'hôtel s'est rempli pendant notre absence. Des lits partout dans tous les coins. Les hommes d'un côté, les femmes de l'autre.
Les collègues décident de dormir dehors, car il fait chaud dans les chambres.
Ils déplacent les lits dans les cours, on choisit de rester dans la chambre en créant un courant d'air. Les autres ont eu très
froid, car le vent s’est levé.
Christian s'est relevé pendant la nuit et a volé des couvertures à des gens qui étaient partis au chiottes (???). On le retrouve
le matin enseveli avec Marylène sous « ses » couvertures.
Jacques l’ancien qui était avec l'australien a eu l'impression d'un voyage en Concorde toute la nuit : l'australien a parait-il
un coffre redoutable.
Beaucoup de bruit, les gens qui chantent, regardent la télé à fond. La pompe à eau et son moteur poussif mais bruyant s'est mise
en marche... Moi, bouchons d'oreilles et somnifères. J'ai bien dormi...
mercredi 27 octobre
Un verre de thé et des biscuits achetés la veille, on part pour les formalités qui dureront toute la matinée, de bureaux en
bureaux... Christian et Jésia suivent l'affaire pendant qu'on attend.
⏯️
Petit tour au marché, tomates, bananes, pamplemousses. Pascal est malade. À midi les chauffeurs plus Jésia partent au port. Je
ne raconte pas ce qu'ils ont vécu car je n'y étais pas.
En gros ils ont dû se battre pour qu'on décharge les voitures, pour que les douaniers fassent leur boulot etc.... Ils ont été
"libérés" vers 18 heures...
Toute la journée il a fallu payer des trucs par ci et des trucs par là...
On est resté cinq femmes au village. D'abord à l'hôtel, puis comme ça devenait une fournaise, on s'est installé devant l'hôtel à
l'ombre (le gars du restau nous a prêté les sièges), au milieu des ânes, de ballots, de marchandises, de gens qui passent et qui
repassent dans un parc que de vieux Lands comme je n'en avais jamais vu avant...
Un thé vers 17 heures et quand les voitures arrivent enfin, on se casse vite fait de ce charmant village... Bivouac à quelques
kilomètres.
jeudi 28 octobre
On roule dans des petites montagnes. Piste parallèle au
Nil ! qu'on ne voit pas.
Puis on rejoint le
Nil. On se retrouve juste sur la rive en face de l'endroit où on avait
découvert le
Nil l'an dernier (
cataracte de Dal ).
Sables et rochers. C'est très beau, séquence émotion.
Puis on suit plus ou moins le
Nil. Piste poussiéreuse, tôle ondulée. On trouve beaucoup de
villages Nubiens. Cette rive est plus habitée que l'autre, et moins belle à mon avis. Les villages sont moins beaux, moins
colorés, moins soignés.
Quelques belles maisons quand même. Les gens sont toujours aussi gentils, souriants, accueillants.
piquenique au-dessus du
Nil ! des enfants viennent nous voir, pauvres mais souriants et
discrets.
Bivouac dans une palmeraie. Poussière grise : le limon du
Nil.
⏯️
Discussions le soir sur l'avenir : il apparaît que ça commence à faire juste pour aller au
Yémen ! surtout qu'on n’a toujours pas de solution pour traverser la
mer Rouge. Le retour en
France est prévu en voiture (minimum 15
jours si tout va bien) soit par
l'Égypte (on a donné) soit en fraude par la Libye avec arrivée à
Koufra sans visa...
La solution de rentrer en avion en mettant les voitures sur un cargo est beaucoup plus onéreuse et ne convient pas à tout le
monde.
Donc le but est d'aller à
Khartoum pour essayer de démêler tout ça.
Ça me fait râler, car on rate plein de choses qui étaient prévues. À vouloir trop en faire...
Je suis malade. Tourista et rhume (bateau ?) ...
⏯️
vendredi 29 octobre
Gros schisme sur l'itinéraire ! J'avais (Jacques) prévu d'explorer la zone du Nil qui traverse les belles dunes roses au sommet
de la boucle de Abu Hamed. Le super bivouac de Old Dongola de l'an passé serait certainement surpassé.
Mutisme total de Puthod qui préfère secouer sa cervelle sur une piste infâme plutôt que remettre les roues dans le sable. Ça
fait deux fois qu'il massacre l'itinéraire prévu sans même discuter. Attention ...
On continue à descendre plein sud en suivant le
Nil. Piste très très pénible : tôle ondulée,
poussière, bosses.
En fin de journée vers
Dongola ! on retrouve enfin une piste sablonneuse en direction de
Karima. Journée de merde. Presque tout le monde est malade. Soit maux de tête, soir rhume...
On pense qu'on a attrapé ça dans le bateau, ou à l'hôtel, ou ailleurs !
Bivouac dans le sable à une centaine de kilomètres de
Karima.
samedi 30 octobre
⏯️
Arrivé à
Karima.
Djebel Barkal. Pyramides... Moins belle lumière
que l'an dernier.
Courses dans
Karima : eau, pain, fruits, puis on prend le fameux bac.
Cette année il n'y a personne, l'an dernier on avait dû se battre pour passer...
piquenique à la sortie du bac. on prend rapidement un bon goudron, direction Ouest, puis Sud vers
Khartoum. On se fait doubler par une dizaine de Toys Plateau essence qui roulent à 150kmh. 6
hommes par plateau, dépenaillés et braillards qui s'excitent autour d'une mitrailleuse lourde sur tourelle...
On a probablement rencontré nos 1er Janjawids, et j'aimerais en rester là. Bivouac à 80 km de
Khartoum.
dimanche 31 octobre
Arrivé à
Khartoum par
Omdurman. Circulation d'enfer.
Puthod imagine de passer par l'Erythrée puis le détroit de Bal el Mandeb pour atteindre directement le Yémen. Mais il n'a pris
aucune info sur la faisabilité de cet itinéraire. (prestation Fun Aventure ?). On va investiguer sur place.
On prend un taxi comme guide pour nous emmener à l'ambassade
d'Érythrée. Les 8 voitures à la
queue leu leu dans cette circulation, pas terrible...
Le taxi nous emmène à l'ambassade du
Yémen. Il ne sait visiblement pas où se trouve celle
d’
Erythrée.
Avec Jacques et le taxi, on part à la recherche de l'ambassade d'
Érythrée ! les autres restent
au
Yémen.
Il nous emmène cette fois à celle d’
Éthiopie.
Il faut dire que ce sont des baraques dans des petites ruelles. Pas vraiment l’idée qu'on se fait d'une ambassade. Enfin on
trouve
l'Érythrée.
Je vais résumer :
-
au Yémen on apprend qu'il n'y a que par Port-Soudan et
l'Arabie Saoudite (traverser la mer Rouge ) qu'on peut
aller au Yémen.
-
L'Érythrée est catégorique pas de visa pour l'Érythrée.
-
Arabie Saoudite : premier contact très froid, ils prennent Françoise pour une américaine
nous dirons-t-il plus tard. " Visa transit Arabie ! peut-être samedi prochain, inch’allah
".
L'ambassadeur du
Yémen ! très sympa, émoustillé sans doute par l'intérêt que portent ces
touristes à son pays, intercède en notre faveur auprès de son homologue saoudien. « OK, on va vous faire vos visas ».
Ambassade
d'Arabie : forteresse bien gardée impossible de voir quoi que ce soit. Militaires en
armes. Un guichet sur la rue et des tas de gens qui font la queue pour des visas... c'est la voie royale pour le Hadj, ce
pèlerinage que chaque musulman se doit de faire une fois dans sa vie.
On se gare dans une ruelle attenante et commence l'attente interrompue de temps à autres par des demandes de photos, d'argent,
etc. Puthod et Jésia sont à l'intérieur de l'ambassade.
Nous, on s'installe sur le trottoir. Il fait 40° à l’ombre. Poussière et bruit. Jacques et moi sommes devant un mur de villa. Le
gardien sympa nous propose des sièges et de l'eau. Une française surgit en voiture et nous reconnaît : elle nous avait vu à
l'
hôtel Holliday Villa l'an dernier. Incroyable mais vrai !
Charmante. Son mari travaille au CICR et on est devant sa maison. Elle nous invite à entrer. Nous fait visiter, et nous fait
servir des boissons fraîches par sa servante éthiopienne. Pascal a du mal à respirer devant l’éthiopienne qui a, c'est vrai, un
gros cœur qui a l'air tendre …
Vers 17 heures Puthod et Jésia nous annoncent qu'on aura les visas demain vers 11 heures.
Nuit à l'
hôtel Green Village ! jardins sympa, chambres minables.
Repas au restau à côté. Nuit correcte après avoir exigé des draps (eh oui !) et des serviettes de toilette...
lundi 1 novembre
La moitié du groupe a dormi dans sa tente de toit à cause du bruit de la clim et des moustiques. Nous, on l'avait réglée assez
bas, et on n’a pas eu de moustiques.
Puthod va à l'ambassade du
Yémen voire l’ambassadeur pour avoir des renseignements sur le
bateau.
Jacques est chargé d'aller aux nouvelles pour nos visas en
Arabie.
Là, on lui dit qu'il faut une lettre de l'ambassade de
France.
Ça continue ! On va prévenir Puthod qui attend toujours devant l'ambassade du
Yémen l’arrivée de
M. l'ambassadeur. Il va illico à l'ambassade de
France.
On n'y croit plus. Certains en plus que vu le contexte international, ils vont nous refuser leur accord. Finalement il convainc
Madame la consul qui convainc M. l'ambassadeur et on a notre lettre.
En
Arabie ! on nous dit qu'on aura nos visas vers 14 heures. Puthod retourne voire l’ambassadeur
du
Yémen qui est enfin au boulot.
Le bateau de mardi est complet. Le prochain part vendredi, et pas moyen de réserver. On nous vire de notre petite ruelle où on
avait de nouveau installé nos pénates. Il faut dire que 8 4x4 gênent un peu la circulation.
Puthod va aux nouvelles : rien n'avance, ils ont 4 000 visas à faire par jour (ramadan, pèlerinage à
la Mecque...) Jean et Jésia partent chercher l'ambassadeur du
Yémen vraiment charmant qui vient demander aux
Saoudiens qu'on
accélère les formalités pour les 15 Français futurs touristes de son pays.
Vers 16 h 30 on a enfin nos visas.
On roule. On décide de passer par le Nord malgré 250 km de pistes, mais qui semble le plus court que de passer par le sud et
Gédaref.
Vers huit heures, bivouac. On a roulé de nuit, comme des malades au milieu des camions, des nids de poules et des mecs sans
phares. On est à 30 km environ d’
Atbara.
Téléphone à Manette. Revenue de
Corse ! elle va partir en
Espagne. Tout va bien en
France.
mardi 2 novembre
Départ de bonne heure. La piste d’
Atbara part plein est. Assez bonne au début, mais très
surveillée (en fait, on apprendra plus tard qu'elle est totalement interdite à la circulation).
Quelques mois après notre passage, la rébellion a tué des militaires, qui ont riposté avec l'aviation sur un village à 70km au
Sud de Suakin : 120 morts ...
Au premier contrôle il faut aller faire les autorisations dans une espèce de station pétrolière. Ensuite, contrôle que le groupe
passe sans s'arrêter. Comme on est les derniers, et on se fait mettre deux fois en joue par des types armés, parce que les
voitures de têtes n'ont pas réagi aux sommations ...
⏯️
Finalement après avoir baragouiné quelques phrases, ils nous laissent passer.
piquenique près de gros rochers. Momo démonte son pare choc qui brinquebale et le laisse sur place.
Joss a des problèmes avec son Mercédès qui n'arrête pas de caler. On traîne derrière pour l'attendre (les trois Lands). Pascal
qui reconnaît la panne qu'il a eu l'an passé, compatit lourdement et il lui passe son additif.
On rejoint les autres au goudron. On décide de faire deux groupes : un qui avance pour se rapprocher de
Port-Soudan (la nuit approche rapidement), et l'autre qui reste avec Joss. On communiquera avec
les Thuraya.
L'additif ne résout pas tout à fait le problème. Le Mercédès ne peut dépasser les 2000 tours, et son ordinateur de bord lui
répète toujours « rendez-vous au prochain garage Mercédès » Joss, lui est à 20 000 tours...
À l'approche du bord de mer, on est bloqué sur un barrage pour un contrôle sévère. Les types nous expliquent que c'est la
douane, et que nous avons des taxes à payer. Après de nombreuses discussions animées, ils transforment la taxe en vente de
billets pour
la Mecque que nous refusons. La plaisanterie a duré trois quarts d'heure.
Finalement après quelques péripéties (pannes d'essence pour les uns, contrôle pour les autres) le groupe se reforme et on
bivouaque ensemble 30 km de
Port-Soudan. Tout le monde se couche après un frugal repas, sauf les
Lands qui discutent jusqu'à minuit...
Les milliers d'insectes qui tournaient autour de la lampe se sont introduits dans notre tente par un petit trou mal fermé de la
moustiquaire. On essaye de les tuer tous avant de dormir, restent les moustiques qui font bzz toute la nuit...
mercredi 3 novembre
Port-Soudan. L'agence
saoudienne où on doit prendre les billets
pour le bateau annonce que pour vendredi, il y a de la place pour les voitures mais pas pour les passagers... Ça continue... Il
faut revenir est à midi.
On part au nord en bord de mer, on s'éloigne de
Port-Soudan. Gros port aux banlieues pauvres et
sales.
Finalement, comme le temps passe, Puthod, Jésia et Jean repartent à l'agence avec tous les papiers. Nous on cherche une plage
sympa pour atténuer au mieux l'attente qui s'annonce.
Cette côte n'est pas extra. Caillouteuse. Aucune végétation. Et parfois lagune.
On trouve un coin assez sympa à environ 60 km de
Port-Soudan. On se baigne. On mange. L'eau et
chaude, et à l'horizon il y a des petits îlots de rochers où l'on peut aller avec de l'eau jusqu'aux genoux...
Puthod appelle pour dire que ce sera bon pour vendredi. Il prend le point et vient nous rejoindre.
Des gars sympas viennent nous voir avec des chameaux. Ils habitent un peu plus loin dans des cases faites de bric et de broc
dans un dénuement total avec leur famille. Ils ne réclament rien. Je donne T-shirt et savon etc....
Apéro chez les Lands : Kir au
Saint-Pourçain.
jeudi 4 novembre
On cherche une plage plus au Nord où l'on peut se baigner avec plus de fond. La barre (barrière de corail) est assez loin. Ceux
qui ont des masques et des tubas vont voir. Il y a plein de beaux poissons paraît-il.
Ils y retournent l’après-midi avec des fusils et un radeau de fortune fait avec deux chambres à air, une plaque de désensablage,
et une cagette d'oranges
égyptiennes...
Ils ramènent des poissons qu'ils se font cuire. (Les deux Christian).
Pour moi, journée farniente, baignade, lecture à l'ombre de la voiture. Il y a un peu de vent, c'est très agréable.
L'arrière-pays est complètement aride, végétation rase, relief plat, pas un poil d'ombre...
vendredi 5 novembre
On part en direction de
Suakin ! port où l'on doit prendre le bateau (pour
Djeddah ) à 60 km au sud de
Port-Soudan.
Quelques courses au marché de Port-Soudan.
Suakin : ville assez spéciale, hérissé de minaret, et dont toute une partie est en ruine.
Construction en terre beige ocre. Bateaux de pêche colorée.
C'est le port historique pour la traversée sur
Djeddah ! passage historique pour les pèlerinages
à
la Mecque.
Port-Soudan a été bâti plus au nord à l'arrivée des
colons français pour permettre un meilleur développement. Mais Suakin n'a jamais perdu son activité migratoire.
Les bâtiments sont construits en coraux, matériaux très sensible aux intempéries, ce qui explique l’état de ruines de l'ensemble
de la ville.
Formalités : les voitures sont à l'ombre pour une fois.
Il y a un monde fou (des piétons), toujours des pèlerins pour
la Mecque. Je passe sur les
formalités toujours aussi longues, illogiques...
Et Jésia se fait traiter comme une chienne par des douaniers musulmans qui ne supportent pas de la voir habillée à
l'occidentale.
Arrivé à 12 heures, on monte sur le bateau à 16 h 30. On a pu casser la croûte discrètement entre les voitures. Pas d'animosité
de la part de la population qui fait ramadan, mais on essaye d'être discrets.
Les cabines sont propres, spacieuses et climatisées. Petite salle de bains, WC, draps propres...
Rien à voir avec le bateau du
lac Nasser. On fait cabine commune avec Pascal. Le bateau est
correct mais ça grouille de gens qui dorment et s'installent partout. Les escaliers font un puits de chaleur où il fait au moins
50° : insupportable.
Les gens s'installent là, tout enroulés dans leurs vêtements : hommes, femmes, enfants, vieillards. Des gens de partout qui vont
à
la Mecque. D'origine arabe mais aussi
d'Afrique noire, femmes
avec boubous colorés... Ceux qui ont de la chance se sont installés sur le pont où il y a de l'air.
Départ de
Port-Soudan au coucher de soleil. On reste sur le pont. Activité intense puisqu'il
prient, boivent et mangent.
On trouve un snack très propre, climatisées à mort. Plateau avec poulet, haricots blanc et jardinière : pas mauvais.
Quand on a garé les voitures ils voulaient absolument qu'on laisse tout ouvert avec les clés sur le tableau de bord. Refus
catégorique ...