Voyage à Mombasa - Automne 2003 : Libye - (1 / 8)
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jeudi 16 octobre
Départ de Villard à 5 h 30.
On doit être à Marseille à 12h. Rendez-vous avec Pascal sur l'autoroute.
On fait connaissance avec nos coéquipiers : 21 personnes 8 Toyotas et 3 Lands (Christian Marylène Pascal et nous).

Groupe un peu lourd à priori. Pascal trouve que ce sont des vieux en basquettes !, mais c'est déjà mieux que des jeunes en couches.
Le bateau part avec deux heures de retard.
Traversée agitée on est plusieurs à être brassés. Moi aussi malgré le Mercalme.

vendredi 17 octobre
On a presque rattrapé le retard. Sortie de La Goulette sans problème. Les trois Lands roulent ensemble. Rendez-vous avec les autres à Ras Jédir, la frontière Libyenne. On va essayer de passer la douane de nuit.
Tunisie : beaucoup de pluie et beaucoup d'éclairs, beaucoup de circulation. Poulet frites à Gabès.

Arrivée à Ras Jédir à 11h du soir. Un millier de voitures attendent bloquées côté Tunisien.
4h1/2 pour franchir la première douane (les boules !!!).
Formalités plus rapides côté Libyen. On rejoint les autres au bivouac à six heures du matin. Ils dorment. Le jour se lève. On dort trois heures dans la voiture.

Libye
 
piquenique, plage des crabes, après Khoms
samedi 18 octobre
Petit déjeuner et départ pour faire les pleins. 11 voitures à remplir, c'est long ... Mais bon !
La Libye du nord-est immonde. On circule avec des décharges de chaque côté de la route. Même les villages sont sales.
Arrêt à 16h au bord de la mer (on roule plein Est) à 90 km/h après Tripoli.
Baignade. L'eau est bonne, jolie plage. L'environnement est correct. On mange du poulet et des tomates achetés par Christian D. sur la route.

On repart vers 17 heures. On bouffe du goudron. Circulation et temps variables.
Il fait chaud et lourd. Bivouac vers huit heures avant Rhoms. Grandes zones plates avec des taupinières. Apéritif. Repas. On s'installe sur le toit pour dormir. Au bout d'une heure je descends d'un étage, mon voisin ronfle fort ! Je dors dans la voiture toutes fenêtres ouvertes.

Saïd l´Algérien
dimanche 19 octobre
Lever six heures, départ à 7 h 30. 800 km de goudron nous attendent aujourd'hui. On roule, les trois Lands ensemble. On a rendez-vous à Ajdabiya avec les autres. (600 km)
À midi on cherche à rejoindre la mer pour le piquenique et une dernière baignade. On tente de franchir un cordon de dunes bien blanches, mais trop gonflés, les trois Lands se plantent. Pelles. Plaques.

On dégonfle en pleine chaleur (petit entraînement). Demi-tour, ont rejoint la plage par une piste normale (Jacques avait un point).
Plage dégueulasse, toutes les saletés amenées par la mer se sont accumulées pendant des années. Par contre l'eau est superbe, turquoise, claire et chaude.

Bain rapide, piquenique en retrait des ordures. Au bout d'un moment à un gars du village de pêcheurs du bout de la plage vient vers nous et, surprise il nous aborde pour un « bonjour comment allez-vous ?» dans un français parfait, sans accent.

En fait c'est un Algérien qui fait les campagnes de pêche en Libye. Très sympa, il veut qu'on reste le soir pour manger son poisson grillé. Très déçu quand on lui dit qu'on doit rejoindre notre groupe. Il veut nous donner des poissons pour qu'on les cuise le soir. Refus catégorique de Marylène et de moi ! Il s'appelle Saïd et connaît très bien Gandini.

À Ajdabiya on ne trouve que deux voitures qui attendent depuis longtemps. Ils ont roulé comme des malades, on est un peu gêné de leur dire qu'on est allé à la plage ! On avait un point Puthod, une station-service à la sortie de la ville, évidement faux : les gens sont éparpillés. On repart faire les pleins à l'entrée, on en profite pour se laver au tuyau. Finalement on sera les derniers ...bivouacs à quelques kilomètres.

lundi 20 octobre
Départ direction Jalu. Là, dernières petites courses concombres, tomates, melons, grenades.
À 5 km après le village, le virage plein est direction la grande mer de sable. Puthod me demande mes points du voyage de 97, car il est venu là vers 95 avec les Boulangers, et ils s'étaient enchorbattés dans du fech. Arrêt sur le goudron pour dégonfler.
3 Lands, 8 Toys ...
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Jacky le taxi me demande combien il doit mettre, je lui réponds que ça dépend : il choisit 3kg pour le sable ! On est bien partis !

Enfin on rentre dans le vif du sujet après 70 km de plats. Pascal crève ! C'est malin ! Il est tout déstabilisé, car c'est le début du voyage, sur du plat, avant l'erg.

Les plantages commencent, dont un monstrueux dans une grande cuvette hyper molle. Trois voitures seulement passent du premier coup. Pascal, nous et le Toyota rouge de Tony et Mireille. Tous les autres véhicules se sont plantés dans tous les sens. Deux heures de pelles et de plaques. Tony, qui tient à nous épater avec son HDJ 80, entame une manœuvre audacieuse, et s'enterre en public. On installe le piquenique, pendant qu'il mange du sable avec sa pelle à neige.

Bonne ambiance quand même. Bonne solidarité.
Joli bivouac dans le sable. Apéritifs tous ensemble, puis repas. Les trois Lands ensemble. Rigolade entre nous sur le dos de nos coéquipiers (pas méchants) et dodos.

mardi 21 octobre
Lever tôt. On va vers l'est. Le soleil se lève de bonne heure.
La grande mer de sable porte bien son nom. Des dunes à perte de vue, en vagues. Moins impressionnant que Murzuq ou Ubari, mais immense, immense.
Grande Mer de Sable, il existe des grandes descentes
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Grande Mer de Sable, 2 Lands en tête
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Les franchissements sont différents. Quand on progresse vers l'Est, montées douces et souvent molles, descentes hyper raides avec souvent des plats mous en bas.
Quelques passages acrobatiques. piquenique dans le vent au sommet d'une dune, agréable car il fait très chaud.
En fin de journée Puthod passe la main : il en a marre d'ouvrir et de se planter. Avec Pascal on prend les choses en main, on se relaye devant. No problem.

Le soleil se lève de plus en plus tôt et se couche de plus en plus tôt.
Bivouacs sympas. Apéritifs tous ensemble chez les De Jonghe.
On décide de partir plus tôt le matin. Nuit agréable grâce au petit vent.

mercredi 22 octobre
On finit les cordons de dunes. Photos pendant que la lumière est bonne. Le sable de cet erg est assez terne, il faut saisir les bonnes lumières.

Vers 9 h 30 on arrive dans un grand sérir. Direction sud pendant 200 km. Plat ambiance Ténéré.
piquenique au milieu de nulle part. Puis le wadi Albalata sur 100 km. Décor lunaire, caillasses. Très large avec des petites montagnes de chaque côté soit tas de cailloux, soit parfaitement coniques. Puthod n'a pas les points, je passe devant. Il a un mauvais souvenir de ses passages ici pour aller au verre libyque.

Belle ambiance au coucher du soleil. On est en tête. On choisit le bivouac vers un gros tas de cailloux. Photos des autres voitures qui arrivent avec leurs panaches de poussière au soleil couchant.

Apéritifs tous ensemble. Repas, grande toilette derrière la voiture. Puthod a ramassé du bois. Feu. On goûte la gniole de pomme de Michel Le Breton. Elle sent bon, mais ça arrache ! Dodo.

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