samedi 5 octobre
Bateau à Gênes. On roule depuis Chamonix avec Yves et Michel,
Pascal, Christian et Marylène. On retrouve Papé et Raymond au port soit six voitures et neuf personnes. Traversée calme et
chiante comme d'hab.
⏯️
Clip de la video d'époque
⏯️
Retrouvailles et champagne sur le Habib
dimanche 6 octobre
Arrivée à Tunis vers 16 heures. Pleins de gasoil. On roule plein Sud. On a rendez-vous avec
Warta à Iférouane le 12, dans 6 jours, et on voudrait profiter d'un passage à
Temet avant : pas de temps à perdre sur le goudron !
Poulet frites à 21 heures à Gafsa. Achat de dattes au marché, et pâtisseries au miel ... Bivouac
un peu plus loin, sur une piste désaffectée sur la droite. Il a plu : on aligne les voitures le long d'une piste boueuse. On
dort.
lundi 7 octobre
Départ de bonne heure. Petit déj à Metlaoui. Passage de la douane à
Taleb Larbi. Normal. Assurances. Change.
La douanière demande à Jacques s'il n'a pas un ULM démonté dans un voiture (?) On quitte enfin la douane vers midi. Il fait
hyper chaud. piquenique après El Oued, au bord de la route... Minable.
On roule, on roule. Les formalités se font rapidement car Jacques a fait des photocopies de la liste des participants avec les
numéros de passeport, les numéros de voiture etc. Ça leur évite de tout recopier. Bivouac derrière une dune après
Hassi Messaoud qu'on a réussi à traverser avant la nuit. Coup de fil du « petit Jules » à ses
grands-parents. On a loué tous ensemble un téléphone satellite Iridium.
mardi 8 octobre
piquenique après Hassi Bel Gebbour. Christian s'aperçoit qu'on lui a « piqué » son bouchon de
réservoir supplémentaire. Il part devant pour essayer d'en trouver un dans un des bleds suivants. Rendez-vous à la
Station-service d'Ohanet. On l'attend plus d'une heure et finalement on décide de poursuivre. On
laisse un message pour lui aux flics (très sympas). Rendez-vous vers In Aménas.
Il nous rattrape en haut de la falaise. Il a trouvé une usine vers Tinfouye, et un gars très
sympa lui a fabriqué 2 bouchons, au cas où...
Bivouac dans l'erg de Bourarhet. Il a beaucoup plus. Les flaques font de grands lacs au bord de
la route. Nous sommes au crépuscule et les nuages violets et rouges se reflètent dedans avec féerie. Le coin du bivouac qu'on
connaissait de l'an dernier est pris par un petit lac. On monte un peu au-dessus et trouvons un coin plat. Après un bon repas
sympa, bonne ambiance, on s'installe pour la nuit. Jacques sur le toit moi sur ma bâche. À peine allongée, un énorme vent de
sable se lève. En quelques secondes tout s'envole. Je cours dans la nuit après mon sac de couchage. Pascal coure après son
matelas. Panique... On bourre tout dans la voiture. On se couche à l'intérieur. Il se met à pleuvoir !
⏯️
la guelta du Fadnoun et le déluge ensuite
mercredi 9 octobre
Lever avec le jour, comme d'hab. On roule. Vers Hassi Issendjel, à la bifurcation vers l'oued Imirhou, l'oued Tekhammat coule à gros bouillons, du jamais vu ! On se gare pour la visite, et je me
retrouve avec Pascal sur une patinoire d'argile qui nous transforme en pantins. Ça doit être grave dans l'oued Imirhou
!
Arrêt à Illizi pour acheter du pain, des légumes, des fruits. On traverse le
Fadnoun. piquenique au bord d'une falaise. Temps maussade, chacun dans ses caisses. Visite à la
super gelta de 1999. Il a plu, et il y a beaucoup de flaques et de la boue sur la route. La descente de la falaise de
Tin Taradjeli est encombrée d'énormes rochers tombés de la montagne. Il ne fait pas bon traîner.
Les 50 km avant Djanet sont toujours aussi beaux. Tassilis, rochers, sable, acacias. J'adore.
Arrivé à Djanet vers 18h 30. Directions la police pour les formalités. Après négociations, on
leur laisse tous les papiers, et ils nous promettent que tout sera prêt pour demain huit heures. Inch'Allah. On fait les pleins
de gasoil, on installe les voitures dans la cour de l'hôtel des Zéribas. Beaucoup de voyageurs
sympas. Douche super, couscous très bon dans un bistrot en ville. Dodo dans la voiture. Odeurs de pisse très prononcée aux
alentours. Je me mets une lingette parfumée sous le nez pour dormir !
Djanet
jeudi 10 octobre
Lever 6 h 30. Petit déjeuner très correct à l'hôtel. Un tour en ville avec le Papé pour acheter du pain, des tomates, des
concombres etc ...
8h, la police nous donne nos papiers en ordre. Chapeau ! Douane. Très sympas, rapides.
Le voyage va commencer. Après avoir dégonflé, on fait un petit pèlerinage à la «
vache qui pleure », ratée l'an passé avec Puthod qui n'avait pas le point GPS.
Puis on attaque la descente Sud. Plats, sable dur. Il fait chaud. Les nuages se dissipent. Un gars de la police m'a dit qu'il
n'avait pas plu autant dans la région depuis 1997. Tout au long de route la veille, on a vu des oueds qui avaient traversé la
route, laissant sable, branchages etc. On a roulé toute la journée sur un terrain plat plat plat. Le
Ténéré est vraiment plat...
⏯️
La Vache qui pleure (10 après), vers Djanet
⏯️
Piquenique sous bâche dans le Ténéré
⏯️
Une hirondelle s'abrite dans le Def' et y passe la nuit
Il fait très chaud. piquenique au milieu de nulle part. On monte la bâche pour avoir un peu d'ombre. En roulant je vois des
cailloux qui seraient peut-être intéressants, mais ce n'est pas à l'ordre du jour. Yves a trouvé un beau plateau paraît-il, mais
ne l'a pas emporté à cause de la place.
On s'arrête vers 17 heures. On s'est écarté de la piste de 10km, et on est en limite de l'herbe à chameau, mais au calme. Le
soleil est encore haut. Beau bivouac, plats à 360°. Marylène nous fait une fondue savoyarde. Léger goût de moisis ! 3 coups de
téléphone pour les Daudin. Fred, leur gendre veut acheter 30 chalets en bois Russe à Pascal... Les hirondelles tournent autour
de nous, l'une a pris notre Land comme maison : une mauvaise langue dit que c'est parce qu'il ressemble à un poulailler ! Elle y
passe la nuit. Jacques a téléphoné à Warta en plein Ténéré avec son Iridium. Le rendez-vous est
confirmé à Iférouane dans 2 jours.