Egypte :
Qattara -
Mer de Sable -
Abou Simbel -
Assouan -
Lac Naser
Soudan :
Wadi Halfa -
Khartoum -
Port-Soudan -
Djeddah
Yémen :
Sanaa -
Marib -
Wadi Dawan -
Shibam -
Al Mukalla -
Awhar -
Rock palace -
Jumat Sari -
Kawkaban
Retour :
Arabie -
Petra -
Syrie
-
Turquie
jeudi 7 octobre
Départ à six heures du matin de
Villard. Temps gris et pluvieux. Rendez-vous avec Pascal au
col d’Évires. Arrivée à
Marseille vers 12 heures.
⏯️
On retrouve Puthod et Jackie, Christian D. et Marylène, Jacques l'ancien et Françoise, Momo et Nicole, et des nouveaux : Jean et
Jésia, Joss et Malou.
Le bateau part avec deux heures de retard (à 16 heures).
Mer d'huile. Rien à signaler, sinon un briefing de Puthod complètement utopique sur le voyage à venir...
Très flou, car les visas ne permettent pas le retour, on ne sait pas comment traverser la
mer Rouge, pas de visa pour l'Érythrée... Inch’Allah ! On verra bien.
vendredi 8 octobre
Arrivée à
Tunis dans les temps, mais on prend du retard pendant les formalités à cause d'une
lubie es douaniers sur les GPS qu'il faut déclarer et enregistrer etc. : 1 h 30 d'attente.
On roule vers
Ras Jédir. Les trois Lands cassent la croûte avant
Kairouan.
Arrivé à la
frontière Tunisienne vers 21h. Le même bazar que l'an dernier. Des centaines de
voitures de Tunisiens qui arrivent pour passer la douane.
On ne se laisse pas prendre et on contourne. On passe rapidement les formalités Tunisiennes. Après, pour la
Libye ça se gâte.
Tout d'abord, accueil très froid de nos collègues qui nous attendent depuis deux heures paraît-il. Ensuite les gars de l'agence
Boubaker qui devaient s'occuper de nous n'ont rien fait. Le rendez-vous avec Puthod était confus, ils sont venus ce matin, et
sont repartis.
Maintenant, ils sont moins motivés. Conclusion quatre heures de formalités. On quitte la douane vers 3 h 30 du matin.
Bivouac habituel à 10 km de la douane.
Nos trois accompagnateurs dorment dans leur voiture.
samedi 9 octobre
Départ vers neuf heures. Le policier monte dans la voiture de Pascal. Les autres nous précèdent jusqu'à
Tripoli.
On rentre en ville, circulation d'enfer, et huit voitures qui se suivent, ce n'est pas simple. Cinq voitures ont des radios,
(mais pas Puthod !) et ça nous rend bien service dans cette situation.
On retrouve Boubaker, discussion avec Puthod. Finalement on ne prend que le policier. Et il se charge (Boubaker) de nous avoir
nos visas de retour pour la
Libye, soit par
Koufra, soit par
Salloum.
Jésia est Tunisienne, elle sert d'interprète en arabe et ça nous rend bien service.
piquenique près de la mer dans un coin à l'ombre qui est une véritable décharge. Comme toute la
Libye dans cette région. Et je pense que ce sera ça jusqu'à la
frontière Égyptienne.
On roule, on roule...
Bivouac vers 8 h un peu avant
Syrte. Au bord de la mer. Pascal fait le café » hard » : il n'a
pas encore les doses dans l’œil pour sa nouvelle cafetière. Petit vent de mer frais.
dimanche 10 octobre
Départ à huit heures. Au lever, on découvre notre environnement : sale, mais la mer est à 20 mètres, belle.
Christian D. se baigne. Beau lever de soleil.
On roule toute la journée. Rien à voir, c'est long...
À midi, baignade et piquenique sur la même plage que l'an dernier. 120 km avant
Ajdabiya.
On tente une sortie un peu avant, pour changer : 1h de plantages lamentables, car on ne voulait pas dégonfler ...
Plage dégueu, mais l’eau est d'un bleu extraordinaire. La moitié du groupe se baigne. Trop bonne, l'eau.
Puis on roule encore. Entre
Ajdabiya et
Tobrouk, 372 km de
lignes droites avec à 360° un paysage plat. Quelques touffes de matitis, moches et monotones.
Les contrôles de police sont finalement plus longs avec le policier passager de Pascal que quand on est seul.
On décide de s'arrêter pour bivouaquer à neuf heures. On en a tous marre.
On s'éloigne de la route. Difficile de se planquer sur ce terrain extra plat. On est à 100 km environ de
Tobrouk. Petite réunion pour le passage de la douane. Planquer les GPS, radios etc. ... Et
croiser les doigts pour les faux carnets de passage en douane...
lundi 11 octobre
Départ du bivouac à 7 h 30, épais brouillard, humidité. Gros pleins de gasoil de
Tobrouk. On a
un bidon percé et Christian D. À son réservoir qui siphonne...
L'an passé, quand j'ai vu les bidons de Jacques l'ancien, j'ai craqué : trop beaux les bidons ! Ils étaient justes sanglés sur
les barres de toit, et ils ont résisté. Je me suis dit que c'était enfin la solution et je les ai récupérés vers
Sélima.
Je les ai convoyés jusqu'à
Mombasa. Et les revoilà. Minables, ils sont moins solides que les
miens, le frottement les a percés, et je regrette amèrement les beaux bidons que je stocke depuis 15 ans dans mon garage ...
Ça me coûte une douche au gasoil, et des réserves en moins.
Formalités de sortie de
Libye simple (enfin presque).